Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Nouvelle Lettre du Jeudi
26 juillet 2006

Panorama (suite I)

Le training consiste à régler l'écriture en écrivant. Le réglage est constant et plus l'écriture va son pas, plus le réglage doit être fin et écarter les fioritures. L'écriture doit ainsi trouver son principe en son propre mouvement. Le mouvement est médiatisé par l'image. Les images sont la matière première du texte s'écrivant. Chez Benjamin, d'emblée, l'écriture est réglée non seulement en fonction de son dynamisme propre mais aussi en fonction d'un autre média. Il y a là chez Benjamin une proposition pour une modernité ouverte et inter-médiatique. Régler son pas à travers un tiers. Mouvement que le texte Panorama illustre à la perfection.

C'est d'abord au sein d'un dispositif clos que se déploie le texte, ensuite le dispositif est réglé selon l'ouvert de la rue et de la nuit. Le texte vit de cette double opération. L'une renforce l'autre.

Chaque image éclaire la suivante mais aussi la précédente (le panorama) et puis ce sont toutes les images qui se mettent à résonner entre elles (l'affiche).

Le training est donc envisagé et réfléchit dans une visée inter-médiatique : Panorama vs affiche.

Dans un premier temps, il s'agit de saisir le sens du training. Et d'un point de vue strict, il n'est pas possible de réfléchir autrement qu'en écrivant ce texte. Donc, dans un premier temps, relever quelques occurrences du terme dans l'oeuvre et commenter. Dans un second temps dialectiser la notion au travers de la théorie inter-médiatique de Benjamin telle qu'elle se profile dans Enfance berlinoise.

Publicité
Publicité
Commentaires
La Nouvelle Lettre du Jeudi
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité