THEATRUM ATANOMICUM

Jeudi 30 novembre

À l'occasion de la table ronde « Franz Kafka »organisée à l'Université Paul Valéry, j'ai revu Jacqueline Sudaka-Bénazéraf qui m'a offert son livre sur Kafka et l'hébreu (lu d'une traite dans le bus qui me ramenait au pays austère de la pierre et des étoiles) ainsi que le Dostoïevski de Constantin Barsht (livre qui s'annonce tout à fait passionnant).
En compagnie de Jacqueline, j'ai visité le musée Atger qui se trouve dans la Faculté de médecine. Le musée tient plus du cabinet, et ça convient très bien au dessin qui réclame ce type d'intimité. Pour accéder au musée - dont l'entrée est gratuite, ceci dit en passant (et ça devient bien rare alors soulignons-le) -  il faut entrer dans la Faculté de médecine, bâtiment qui prolonge la cathédrale St-Pierre (aussi à voir, il y a là un Bourdon exceptionnel intitulé « La chute de Simon le magicien »), traverser en diagonale le hall et se diriger vers la porte qui donne sur le THEATRUM ATANOMICUM. Sur la terrasse, prendre le long couloir à gauche, marcher une cinquantaine de mètres et prendre l'escalier à gauche. Un écorché vous attend et vous indique aimablement la direction à prendre. Vous montez les escaliers et sonnez à la première porte à droite. Une dame charmante et très civile quoi qu'un peu émue vous accueille alors.
De cette visite, je garde en mémoire deux lavis de Van Dijck, des perroquets de Brueghel, un Phaèton et un paysage de Bourdon, des portraits de Fragonard, des visages de vieillard de Tiepollo, des paysages panoramiques d'un peintre français dont j'ai oublié le nom et des esquisses de baigneuses pré-cézaniennes.